Annabeth vit le jour le 14 Octobre, il y a de cela 17 ans, dans un hôpital de Manchester, en Angleterre. Les parents de la jeune fille vivait au nord de la ville, dans une petite maison de campagne et n’en était d’ailleurs pas à leur premier enfant. Non, quatre ans plus tôt, la femme donnait naissance à un petit garçon du nom de Douglas. Le jour où sa petite sœur est née, l’enfant fût surpris de constater qu’un bébé pouvait être si petit et avoir cet aspect fragile qui les définie si bien.
Il avait pris le bambin dans les bras, délicatement, sous l’œil attentif de son père qui restait tout près au cas où, et l’avait regardé dans les yeux. Douglas avait ensuite sourit, avant de redonner l’enfant à son père qui le déposa près de sa femme.
Annabeth était née dans une famille qui lui donnerait tout l’amour dont elle aurait besoin, ceci en était certain.

Au fil des années, la petite fille développa un caractère fort extraverti et semblait être une véritable pile électrique. Rien ne pouvait l’arrêter, elle débordait d’énergie et avait besoin de la dépenser.
Ni les bleus, ni les blessures, ni rien d’autre ne pouvaient l’empêcher d’être casse-cou. Aussitôt elle se blessait, aussitôt elle repartait de plus belle, sous le regard abattu de ses parents.
Cependant, bien qu’elle semblait être une enfant très impulsive et vivace, Annabeth restait une élève assidue à l’école et donnait le meilleur d’elle-même pour que ses parents soient fiers d’elle.

Depuis son plus jeune âge, la brune s’intéressait à la photographie. Elle avait grandi bercée par les clichés de son père qui était lui-même un photographe renommait en ville. Elle s’était alors prise d’une passion folle pour le métier de son père et adorait tenir ses appareils photos qu’il rangeait soigneusement dans son bureau, imitant les gestes de son paternel.
C’est à l’âge de 11 ans qu’il lui offrit son premier appareil. Il n’était pas trop sophistiqué, car elle restait jeune et garder ce côté casse-cou qui ne l’avait pas quitté, mais Annabeth l’adorait quand même. Elle passait alors ses journées à photographier tout ce qui l’entourait, que ce soit les arbres, les paysages, les oiseaux, ou même sa famille et ses amis.
Plus tard, une fois entré au collège, elle commença à photographier des choses qui pouvaient mettre les personnes concernés dans l’embarras, tel une véritable paparazzi.

Cependant, aussi passionnée soit-elle par la photographie, elle n’avait jamais voulu en faire son métier et décida alors de trouver quelque chose qui l’intéresserait et dans laquelle elle pourrait faire carrière. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour trouver… Après la photographie, la jeune fille avait une seconde passion : Le cinéma. Oui, en effet, elle était une férue de film en tout genre, qu’ils soient vieux, ou récents, qu’ils soient américain, anglais, ou encore français. Elle se voyait déjà aux commandes d’une équipe afin de réaliser un film à succès dont on parlerait durant des dizaines d’années et qui serait indémodable.
Mais pour cela, il y avait un long chemin qui l’attendait… Ce n’était pas à une dizaine ou quinzaine d’année qu’elle percerait dans ce métier. Non, il lui fallait travailler dur pour atteindre son but. En attendant, elle s’amusait à filmer divers scènes et à faire de nombreux montages.

Plus tard, lors de sa dernière année de collège, la jeune fille décida d’ouvrir un blog. Pourquoi faire, me direz-vous ? Sans doute comme toutes ses collégiennes sans intérêt qui souhaitent parler de leur chanteur préféré ou encore du dernier acteur bien musclé qu’elles avaient pu découvrir dans un film à l’eau de rose. Mais non. Annabeth n’avait pas décidé d’ouvrir un blog pour cela. En réalité, elle voulait y partager ses photographies, ainsi que ses courts métrages. Alors elle entreprit de se forger une petite réputation sur le net et son blog fût rapidement consulter par plusieurs personne, sans pour autant que ceci soit extravaguant. Non, elle n’était pas non plus une photographe renommée ou une cinéaste de talent, mais elle possédait sa petite touche d’originalité qui la démarquait des autres personnes exerçant dans ce domaine en tant qu’amateur.

C’est alors que durant les vacances d’Eté, elle reçut une lettre à son nom –ce qui était, accessoirement, plutôt rare pour une jeune fille de son âge-. Avec empressement et curiosité, elle ouvrit donc l’enveloppe et y découvrit une lettre venant d’une certaine Académie Yuukou. Elle lu attentivement le mystérieux courrier, découvrant alors qu’il s’agissait en réalité d’une invitation provenant du directeur de l’Académie qui lui expliquait avoir vu ses « œuvres » et lui proposait de rejoindre son établissement. Folle de joie, elle en parla cependant longuement avec ses parents qui ne s’opposèrent pas à cette opportunité.
Ce fût quelques semaines plus tard qu’elle prit son envole pour cette fameuse école.

Aujourd’hui, cela fait un an qu’elle vit sur l’île et bénéficie des cours de l’Académie Yuukou. La brune n’avait pas perdu de temps pour prendre ses marques et se faire des amis. Elle restait, comme à son habitude, une personne excentrique mais appliquée en ce qui concernait les cours.


[Je tiens à m’excuser de la longueur assez décevante –de mon point de vu, du moins- et de la banalité de l’histoire. Cependant, je ne voyais pas vraiment ce que je pouvais raconter en sachant qu’il ne s’était rien passé de transcendant dans la vie d’Annabeth.]

« Mon caractère ? Ahah ! Il y a trop de chose à dire. Vous êtes prêt à m’écouter durant des heures et des heures ? Vous êtes sur ? Bah alors… Pourquoi vous fuyez ?! Eh ! Revenez ! Je n’ai même pas encore commencé ! »

Pour faire simple, Annabeth est loin d’être une personne qui passe inaperçu. Extravertie et joyeuse comme elle est, elle n’hésitera pas à venir vous parler, qui que vous soyez. Elle n’a pas peur des nouvelles rencontres, des inconnus, ou encore de parler devant des dizaines de personnes. La timidité n’est pas quelque chose qui pourrait la qualifié, si vous voulez savoir.
Anna est une véritable pile électrique qui a tendance à vite souler son entourage. Elle a de l’énergie à revendre, c’est certain.
Une véritable pipelette dans l’âme, elle ne s’arrête jamais de parler. Et vous savez le pire ? C’est qu’elle passe souvent d’un sujet à l’autre sans que vous n’ayez le temps d’en placer une, et sans que les sujets aient eux-mêmes un rapport entre eux. En ce qui concerne sa passion, elle pourrait sans doute en parler durant des heures sans se lasser.

Cependant, aussi hyperactive soit elle, elle sait rester sérieuse quand la situation le devient. Et surtout, elle est une redoutable adversaire lors d’un duel oral, c’est-à-dire, lors d’une dispute. Elle saura vous fermer le claper aussi vite que vous l’aurez ouvert, alors prenez garde à ne pas trop vous frotter à elle si vous tenez à votre réputation… D’autant plus qu’elle est une très bonne photographe, et surtout, une bonne paparazzi… Si vous voyez ce que je veux dire.

L’un de ses plus gros défauts, si on omet son impulsivité, est la curiosité. Annabeth aime savoir. Elle aime tout savoir de tout le monde. Elle sait souvent, d’ailleurs, beaucoup plus de choses sur vous que vous ne pouvez le penser, car elle observe. Elle observe tout ce qu’elle voit, et analyse, afin de mieux connaitre l’environnement dans lequel elle évolue.

En soi, Anna n’est pas une mauvaise personne, loin de là… Elle est juste un peu trop guidé par ses émotions et ne sait pas se contenir si la situation n’en présente pas l’intétêt.