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| Tully Eleanor » Présentation générale Informations scolaires ➜ Date de naissance : 18 décembre 1996 ➜ Âge : 18 ans ➜ Sexe : Fille ➜ Origines : Anglaises ➜ Nationalité : Japonaise ➜ Travail à mi-temps : Idole ➜ Groupe Sanguin : AB positif Informations personnelles ➜ Régime :Interne ➜ Grade : Élève ➜ Groupe : Musiciens ➜ Filière : Musique ➜ Spécialisation(s) Chant et musique théorique (Musicologie, influence de la musique sur la psychologie et la sociologie, solfège poussé, étude des classiques,...) ➜ Classe : Première année de licence ➜ Club : Aucun pour l'instant ➜ Rang particulier Déléguée de classe
| Un peu plus le personnage ➜ Orientation sexuelle : Pansexuelle ➜ Ses qualités : Douce, studieuse, fidèle, tendre, altruiste ➜ Ses défauts Exigeante, renfermée, dans la lune, effacée, maladroite ➜ Ses Hobbys : Chanter, jouer de la guitare, écrire, lire, rêver ➜ Ses phobies : Peur panique des avions et du confinement ➜ Particularité(s) : Dort très mal seule - Adore porter des teintures journalières, des perruques, des mèches clipsables, ainsi que de lentilles colorées - doit porter des lunettes pour lire - est très attachée à sa petite peluche de mésange, pas plus grande que le poing - extrêmement maladroite - Voix : Ici - Couine quand on la chatouille - Extrêmement chatouilleuse - Adore le bleu, la chaleur et les câlins - Souvent malade - Légèrement allergique à la poussière - Gauchère - Collectionne les babioles bleues - Nulle en cuisine Mais encore ➜ Qui est sur ton avatar : Meimu et Harukei Reimu (elle n'a pas les cheveux noirs, mais je règle les couleurs pour qu'ils le soient quand je l'utilise. Pour les yeux, Eleanor use et abuse de lentilles colorées) ➜ As-tu lu le règlement : Blblblblbl ➜ Si oui, quel est le code : Les bonbons mangeurs de Yuukougiens. ➜ Accéder à la zone H/Y/Y/U : Yep, j'ai dix-sept ans, chui grande ! ewe ➜ Un rang sur l'avatar ? Si oui, lequel ? :La Mésange ➜ Où as-tu trouver le forum : Je... Sais plus exactement xD ➜ Qu'est-ce qui t'a attiré dessus : J'adore les school-rpgs °° ➜ Une suggestion ? Quelque chose à dire ? Il reste des fautes dans les papiers administratifs ^^ Certaines sont vraiment minuscules, mais j'en ai vu une ou deux vraiment grosses ^^' Sinon, j'adore le graph et le contexte ♥
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» HISTOIRE DU PERSONNAGE Mes yeux s’ouvrent d’un coup. Je laisse échapper un soupir tremblant, affolé, me blottis comme je le peux dans ma couverture et mon oreiller. Ce n’était qu’un cauchemar. Un maudit cauchemar. Même si je l’ai vu tomber, même si ça me terrifie – ça avait l’air tellement réel ! – je dois me calmer. Me reprendre. Je me laisse retomber sur l’oreiller avec un petit gémissement tremblant. Il est évident que je ne me rendormirai pas. Pas sans aide. Je roule sur le flanc, plaque l’oreiller sur ma tête, et fixe l’obscurité ainsi créée.
Je connais le moyen de me rendormir. Il est douloureux, mais tant pis. Je le dois, je ne peux pas me permettre de m’écrouler de fatigue demain, alors que je devrai travailler. Je me concentre sur ma respiration. Je laisse l’air rentrer lentement, puis ressortir. Inspiration, expiration. Et je plonge, je plonge dans mes souvenirs.
Je suis née le dix-huit décembre mille neuf cent quatre-vingt-seize, dans un hôpital près de Tokyo. J’ai un frère, Elliot, de trois ans mon aîné, la prunelle de mes yeux. Aussi loin que je me souvienne, il a toujours veillé sur moi, m’a toujours montré de la tendresse. Je sais que j’ai de la chance d’avoir une personne si précieuse dans mon cœur. Je sais aussi que sans lui, je ne serais pas allée bien loin. Il m’a toujours encouragée et soutenue, quel que soit mon projet.
Nous étions une famille aux liens solides. Je me souviens des soirées, à quatre autour de la table chauffante, à se raconter des histoires. Mon père avait voyagé quelques fois avant de s’établir au Japon et d’épouser ma mère. Il était fasciné, en particulier, par la culture française. Il nous apprenait la langue, comptant sur le fait que, plus nous apprendrions jeunes, plus nous apprendrions vite. Il avait parfaitement raison.
Nous étions très studieux, à l’école. Nous connaissions parfaitement la valeur du savoir, ce qu’il nous amènerait. Notre mère nous l’avait très bien expliqué. Les cours étaient faciles, oui, mais ce n’était pas une raison pour les bâcler. Au contraire, nous devions nous appliquer à pousser plus loin le savoir qu’on nous offrait sur les bancs de l’école primaire. Nous le devions et nous le faisions, Elliot et moi, comme un jeu, une compétition, malgré les trois années qui nous séparaient.
À l’école, je n’avais pas d’ami. Pas d’ennemi non plus, d’ailleurs. Je n’étais pas douée pour la socialisation, je ne le suis toujours pas, d’ailleurs. Ce n’est pas mon… Style. Être avec les autres ne me rend pas à l’aise. Mon frère, si. Il est social et sociable. Quand nous étions tous les deux en primaires, il m’intégrait toujours à son cercle d’amis. Peut-être est-ce grâce à lui qu’aujourd’hui, je m’entends mieux avec les garçons.
Le bonheur ne dure pas. Jamais. Je ne le savais pas, à l’époque, mais j’ai intégré la leçon, elle est gravée dans mon âme, je n’oublierai jamais. Mon père était policier. Ce n’était pas un gradé ou quelque chose de ce genre, juste un patrouilleur de quartier, qui a été appelé ce soir-là pour résoudre une dispute domestique. C’est tout ce qu’on a bien voulu nous dire. Ça, et que le mari était soûl. Et armé.
Je n’ai pas compris tout de suite que mon père était mort. Pour moi qui n’avais que dix ans, la mort n’avait pas ce côté définitif, je le pensais juste retenu quelque part, pour quelques temps. Je voulais que mon Papa rentre à la maison. Je me souviens avoir pleuré comme jamais quand Elliot a dû me faire entendre raison. Quand j’ai compris.
Après ce coup du sort, la vie s’est encore durcie pour notre famille. Ma mère est tombée dans l’alcoolisme. J’avais douze ans quand elle nous a forcés, Elliot et moi, à chercher du travail. Pour des enfants, il y avait très peu de possibilités. Nous avons heureusement été embauchés par un manager qui se chargeait de former et promouvoir des idoles. Il nous a testés pendant quelques jours, pour savoir quelles étaient nos spécialités. Elliot, lui, était plutôt doué en doublage, et comme mannequin. Quant à moi, au début, je n’ai montré que des aptitudes pour le cinéma… Jusqu’à ce qu’Iguchi-san, notre manager, me surprenne à chanter. Il m’a dit, je m’en souviens comme si c’était hier, que j’avais de la soie dans la voix, qu’il fallait absolument exploiter ça.
Je me suis donc mise à chanter. Des reprises uniquement, au début. Je ne savais pas encore composer. J’aimais chanter, le travail ne me dérangeait pas, mais le cumuler avec les cours, c’était fatiguant. Je n’osais même pas imaginer ce que ressentait mon frère, qui avait été recruté par l’académie Yuukou grâce à ses talents en informatique. Il ne hackait pas, parce que ça ne l’intéressait pas, mais il était capable de construire un programme à partir de rien, tout seul, maîtrisait plusieurs logiciels de graphisme et de montage vidéo, pouvait monter et démonter un ordinateur en moins d’une heure. Je savais qu’il aimait l’informatique, mais je n’avais pas soupçonné avant qu’il reçoive sa lettre à quel point il était doué.
J’étais triste, bien sûr, de ne plus le voir aussi souvent qu’avant. Nous dormions toujours ensemble bien sûr – c’était le cas depuis que j’avais été en âge de ne plus dormir dans un berceau – nous partagions toujours le repas, mais nous n’allions plus à l’école ensemble et on nous séparait souvent, au travail.
Pour combler ce manque, je me suis plongée dans les livres. Nous avions dû déménager à la mort de mon père, nous ne pouvions plus payer le loyer, mais nous avions gardé deux caisses dans lesquelles avaient fini ses livres venus tout droit de France. Je m’en souvenais et, un soir pendant lequel je me sentais particulièrement seule, j’étais allée les chercher dans le cagibi qui nous servait de cave. J’avais continué à apprendre le français, avec des livres et des leçons grappillées sur internet, alors que mon frère, lui, avait choisi d’apprendre l’allemand. Sans doute le français lui rappelait-il trop notre père. A l’école, nous avions tous les deux cours d’anglais, également, et nous avions toujours cette habitude d’approfondir le savoir une fois à la maison.
Parmi les livres de mon père, certains m’ont profondément marquée. Ceux de Pierre Bottero. La justesse des mots trouvait un écho en moi, l’histoire me transportait loin, loin… Je n’étais plus Eleanor, gamine solitaire, mais Ellana, fière et audacieuse marchombre. La liberté coulait dans mes veines comme du sang, je pouvais me jeter d’une falaise sans craindre la chute, car un marchombre ne tombe pas. Aujourd’hui encore, ils me font cet effet. Mais le retour fait mal. Parce que je me rappelle alors que je ne suis qu’une fille maladroite et profondément seule.
Moi aussi, à quinze ans, j’ai été appelée. Elliot commençait son cursus universitaire. Je le rejoignais, c’était comme un rêve aux couleurs de réalité. J’avais été repérée pour ma voix, mais aussi pour mes compositions. Je n’avais jamais caché, dans les interviews qu’on me demandait, ma passion pour la musique, pratique et théorique, mon envie de la comprendre, de comprendre son impact. Je trouvais ma propre liberté quand je composais.
Nous avons pu nous partager un studio dans le complexe de l’académie. Nous continuions à travailler, et je me plongeais pour la première fois dans un univers où tout le monde avait quelque chose de spécial. Je me sentais un peu… Décalée. Comme toujours. Je n’avais rien d’extraordinaire, je faisais juste ce que j’aimais, et j’avais la chance d’être douée, apparemment. Elliot me rassurait dès que la peur s’emparait de moi, me présentait ses amis, me rassurait constamment.
Les trois années de lycée sont passées en un éclair. J’étais heureuse. Mais encore une fois, le bonheur ne dure pas. Il ne dure jamais. J’aurais dû voir venir. Elliot a terminé son cycle universitaire et a décidé d’aller faire une série de formations supplémentaires à l’étranger. Je comprenais. Je comprends. Vraiment. Mais je me sens abandonnée et, la nuit, j’ai terriblement peur. Parce que je suis seule.
Néanmoins, pour ce soir, mon âme est apaisée. L’engourdissement revient, se glisse dans mes muscles, les dénoue patiemment. Ma prise sur le coussin perd en force, devient simple contact. Et je sombre, à nouveau, dans le sommeil.
Tout ira mieux demain.
» DESCRIPTION MENTALE DU PERSONNAGE Ton regard croise son jumeau dans le miroir. Tu n’aimes pas ce que tu vois, Eleanor. C’est faible, c’est diffus, mais nul doute qu’il s’agit bien de déplaisir, là, en train de te mordre les entrailles. Ce n’est que ton regard, petite mésange, mais ce que tu y vois t’effraie, t’attriste et te met en colère, tout cela en même temps.
Il y a d’abord ce calme et cette douceur. C’est tellement toi, ça, Eleanor. Tu n’as que rarement un mot plus haut que l’autre. Comme si tu avais peur qu’on te remarque, qu’on te voie. Oh, ça oui, tu sais te faire oublier, devenir plus silencieuse qu’une ombre, t’effacer plus que de raison. C’est tellement dangereux, Ely, si tu savais. Tu finiras par t’étioler. Par ne véritablement plus exister.
Ton frère, c’est un peu le centre de ton univers. Tu ne connais rien ni personne d’autre. Il est ton Soleil, ta bouffée d’air tiède, ta force et ton rempart. Pourtant, il n’est plus là. Tu dois faire tes armes toute seule désormais. Tu as peur, tellement peur que rien que d’y penser, tes genoux tremblent, ton estomac se contracte. Bien sûr, il a posé les bases, tu connais de visage certains élèves, plus jeunes ou plus âgés que toi, mais tu ne leur as jamais parlé. Tu es trop timide pour ça. Tu vas devoir t’ouvrir si tu veux survivre.
Tu es encore dans cet autre monde, Eleanor, celui dans lequel la souffrance n’existe pas. Tu aimerais tant que ça soit réel ! Mais il est temps d’en redescendre. Ce monde, ce n’est qu’un rêve, il n’existera jamais. Oui, tu devrais apprendre à vivre les pieds sur terre, même si ça fait mal. La vie, ça fait mal. Tu le sais, et si tu continues à te cacher malgré tout, c’est uniquement parce que tu sais que tu ne supportes pas la souffrance d’autrui.
Tu connais la valeur du travail, et tu travailles beaucoup toi-même. Tu sais que ce que tu veux, tu dois l’obtenir par tes propres efforts. Lorsqu’il s’agit de vivre, simplement vivre, tu es indépendante, tu sais comment faire, que ce soit pour gérer le peu d’argent que tu as ou éviter les ennuis. Par contre, tu ne sais pas te gérer toi. Tu oublies parfois que ton corps a faim, soif, sommeil, et tu t’écroules, seule et sans défense.
Parfois, ce n’est pas d’un monde meilleur que tu rêves, mais de liens sociaux. Tu aimes le silence et le calme, oui, bien sûr, mais le sentiment d’être en sécurité dans les bras de quelqu’un te manque. Et ton frère t’a assuré que, si l’humanité se faisait du mal, elle pouvait aussi être source de bonheur et d’apaisement. Mais tu es timide, trop timide, tu ne feras jamais le premier pas.
Il y a des fissures en toi, Eleanor. Tu les connais parfaitement, mais tu n’as jamais essayé de les effacer. Tu es trop exigeante, trop prompte à juger aussi. Trop dure envers toi-même, trop… Trop. Tu ne sais pas quand t’arrêter. Tu es comme une enfant, petite mésange
Des passions qui font battre ton cœur, on n’en retient que peu, peut-être parce que tu sembles si constamment plongée dans tes cours, peut-être parce que de toute façon, personne ne s’intéresse à toi. C’est vrai, tu es idole, mais tu ne fais pas en sorte qu’on parle de toi en-dehors des jours de scènes et des dramas dans lesquels tu as des rôles. Ce n’est pas ton monde, ce rythme effréné ne t’irait pas, tu es trop calme et trop douce, tu aimes prendre ton temps.
La musique. Voilà quelque chose qui te tient à cœur. La musique et les mots. Dès que tu as un instant, tu ouvres un livre ou commences à composer. Tu as une guitare, dont tu joues depuis des années, elle t’aide quand tu dois créer une mélodie, et puis c’est si facile pour toi de t’oublier quand tes doigts sont occupés à créer…
Mais tu as la foi, Eleanor. Tu crois, diffusément, en toi, en Elliot, en l’humain. Tu crois et ça te donner des ailes, malgré la mélancolie, malgré la peur.
Tout ira mieux demain.
» DESCRIPTION PHYSIQUE DU PERSONNAGE Elle se regarde dans le miroir, mais cette fois, c’est différent de la façon dont elle s’est évaluée au réveil. Elle n’a plus les paupières lourdes, les traits chiffonnés, les cheveux en vrac. Elle a fini de se laver et de s’habiller pour sa journée de cours. Elle prend un peu de temps pour vérifier qu’elle n’a rien oublié. Son corps n’est, chez elle, le sujet d’aucun complexe. Non qu’elle se trouve jolie mais… Elle se convient. C’est au moins cela.
Elle jauge tout d’abord sa silhouette, patiemment. Elle aimerait peut-être avoir un peu plus de chair sur les os. Oh, ils ne sont pas saillants, mais à certains endroits, leur tracé se voit un peu trop à son goût, comme au niveau des clavicules et des hanches. Hanches qu’elle a étroites, d’ailleurs, ce qui contraste légèrement avec le bonnet C de sa poitrine et sa taille mince. Mais elle a beau manger, elle ne grossit pas. Par contre, maigrir, ça, oui, dès qu’elle ne respecte pas le quota des trois repas par jour. Heureusement, elle finit toujours par regagner un peu de poids quand elle se juge dans une courbe critique, quitte à abuser de concentrés de vitamines. Puisqu’elle est particulièrement fragile, elle a toujours une prescription pour ce genre de substituts.
Ses origines anglaises sont trahies par sa morphologie. Elle mesure un mètre quarante, tout en finesse, et manque énormément de force. Non pas que les anglais soient chétifs, mais dans l’imaginaire collectif, c’est ainsi qu’est faite la femme anglaise. De toute façon, son teint de porcelaine, légèrement altéré au visage par de légères traces de rousseur, et le rose sur ses pommettes dès qu’on lui adresse la parole, ne tromperait personne sur son sang européen.
Elle passe une main dans ses cheveux noirs, appréciant leur brillant et leur douceur. Son regard se perd un instant dans les reflets bleutés dispensés par la lumière sur ses quelques mèches. Les mystères de la génétique… Elle en est fière, de sa chevelure, qui danse librement au bas de la courbe sensuelle formée par ses reins, elle l’entretient avec soin – c’est le seul luxe qu’elle se concède. Elle sait que la plupart de ses fans jalousent la qualité de sa capillarité.
Elle rajuste patiemment l’un ou l’autre pli de ses vêtements. Les bases, elle les achète dans des friperies, mais elle ne porte jamais un vêtement qu’elle n’a pas customisé au préalable. Cela lui donne un style unique, influencé par le gothic lolita, mais aussi par des styles plus rock’n’roll, comme le visual kei et le punk, un style qui lui va toujours à ravir, mais qui ne va qu’à elle. Elle n’hésite jamais à accompagner sa tenue de lentilles colorées pour les yeux, ou carrément d’une perruque, d’une teinture journalière, ou de mèches à clipser dans les cheveux.
Ses yeux s’arrêtent sur les quelques cicatrices qui couvrent ses genoux. Elle en a aussi sur les coudes et les paumes. Elle est maladroite, très maladroite. Elle n’arrête pas de tomber, et même si elle fait mine de ne plus réagir à ses chutes, de ne plus ressentir de douleur, les marques, elles, ne mentent pas.
Enfin, enfin, elle en vient à son visage. Ses traits sont fins, peut-être un peu enfantins, très mobiles et expressifs. Sa bouche n’est pas sensuelle, mais innocente, et cela lui va très bien. Elle contemple son nez droit, ses pommettes hautes, son front lisse, et s’estime satisfaite. Pas de maquillage pour sublimer ses traits, elle n’aime pas ça. Si elle accepte des faux ongles sur ses doigts quand elle doit défiler, c’est déjà beaucoup, et uniquement parce qu’elle se les ronge.
Enfin, elle s’accorde le plaisir de regarder ses yeux. Elle les aime, elle les aime vraiment. Ils sont d’un bleu clair, presque glacé, mais l’iris est cerclé d’une nuance plus sombre. Oui, son regard est intense, riche en émotions, captivant – même si cela elle l’ignore. Elle a en plus la chance d’avoir les cils fournis et les sourcils parfaitement dessinés. Avec un soupir, elle s’écarte du miroir.
Il est temps de se rendre en cours, d’espérer que la journée passera rapidement. Tout ira mieux demain.
Dernière édition par Eleanor Tully le Sam 14 Fév - 21:52, édité 6 fois |
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