✖ Date d'inscription : 02/05/2015 ✖ Messages : 21 ✖ Yuus : 1737 ✖ RPs aimés par les autres : : 3
✖ Age du perso : 18 ans ✖ Sexe du perso : Masculin ✖ Spécialisation(s) du perso : Médecine Légale / Balistique ✖ Club du perso : Jeux vidéos ✖ Travail du perso : Perceur
Mikhaïl Ivanov
Élève de la filière scientifique
Sam 16 Mai - 18:25
Why so serious ?
« Mais, puisqu'il faut rester fidèle à soi-même, autant être jeune et con ! »
Mes amis, je sais que dans l’inconscient collectif, quand on pense à moi, on pense directement à des génies comme Einstein, Pythagore, Thalès, Ribery… Wait… Non, pas lui. Enfin bref tout le monde pense que je suis un génie ! Du moins, c’est le cas pour les personnes à qui je raconte que j’étudie et loge dans une académie de surdoué. Pardon ? Vous croyez que je raconte cela à toutes les personnes que je rencontre pour me faire admirer ? Pas du tout, voyons ! Comment pouvez-vous me croire capable de faire une chose pareille ? Je pensais que vous auriez plus d’estime de moi. Je suis terriblement déçu. Pardon ? Oui, c’est vrai que, parfois, je surenchéris un peu… Oui, ma mère peut en témoigner. Bon, très bien, j’ai quelques vices cachés moi aussi.
Peu importe, vous me faites perdre le fil mes petits roudoudous ! Ce que je voulais dire, c’est qu’il y a quand même un bon nombre de choses que je suis incapable d’exécuter sans provoquer un séisme au Chili. Pour vous citer un exemple parmi tant d’autres : je suis totalement incapable de cuisiner sans que cela tourne au cauchemar. En fait, la dernière fois que j’ai essayé de me faire des pâtes, j’ai oublié le paquet sur une plaque et cela a fini en fondue. Je ne vous explique pas la joie lorsque ma mère a découvert mon chef d’œuvre… Non, je ne vous le raconte pas !
Bon, il faut que j’en vienne aux faits et que j’arrête de laisser mon esprit divaguer comme il le souhait. Tout de même ! Je suis quand même censé avoir le contrôle de mon propre esprit ! Comme je vous le disais, il y a des activités pour lesquelles je ne suis absolument pas doué. La cuisine n’est qu’un des nombreux exemples, mais, celui qui me vient à l’esprit aujourd’hui n’est pas le même. Mon gros problème, c’est que je ne supporte absolument pas l’alcool… Je sais, vous vous demandez certainement pourquoi je vous parle de cela et vous vous réjouissez de savoir quel genre d’idiotie, j’ai bien pu faire pour que je daigne vous en parlez.
Pour faire simple, hier, c’était vendredi. Vendredi… Ce jour béni où les cours se terminent enfin et que tu peux enfin fuir les professeurs, les devoirs, les élèves trop studieux pour aller faire des trucs marrants ! Cela faisait plusieurs semaines que je passais mes week-ends dans ma chambre pour jouer à « Skyrim » ou pour regarder des séries apocalyptiques et je commençais un peu à m’ennuyer. Du coup, quand j’ai appris que quelques élèves allaient faire la fête en ville, je n’ai pas hésité à m’incruster. J’ai la classe quand même. Je ne connaissais absolument pas ses élèves et je me souviens encore moins de leurs noms- mais j’ai quand même réussi à m’infiltrer dans leur joyeuse bande !
Le rendez-vous était à six heures. L’un d’eux, un type plutôt baraqué, avait une voiture et se chargeait d’assurer les transports. Autant dire que j’étais bien content parce que, même si je suis un vrai pilote, je ne suis quand même pas assez fou pour conduire en ayant bu. Vous admirez ma maturité, je le vois dans vos yeux.
Une fois en ville, on est allé dans une sorte de boîte de nuit. À ce moment, je suis resté un moment avec eux. Nous avons commencé à boire « légèrement » puis, on a dansé toute la nuit. Du moins, c’est le scénario que je me suis fait, car, pour être tout à fait sincère, je ne me souviens plus de rien et, surtout, je ne sais absolument pas à qui appartiennent les numéros de téléphone écrits sur mes bras que j’ai découverts en me réveillant dans les jardins de l’académie ce matin.
Voilà comment je suis arrivé ici. Après m’être réveillé, j’étais parti à la recherche d’une aspirine mais, va savoir pourquoi, je n’étais pas du tout parvenu à me rendre dans mon appartement et j’avais fini sur le toit. Cela devait faire une bonne demi-heure que je trouvais ici, assis sur le sol, les pieds pendants dans le vide, à me jurer de ne plus jamais boire tandis que j’essayais d’effacer mes nouveaux tatouages.