Académie Yuukou
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Accueil[Event 1 : peur et sang] Tic tac boum - Groupe 3  668328PlaylistDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
FERMETURE DE YUUKOU

Pour plus d'informations, rendez-vous par ici.
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

[Event 1 : peur et sang] Tic tac boum - Groupe 3
Je suis un professeur
✖ Date d'inscription : 23/12/2014
✖ Messages : 442
✖ Yuus : 5906
✖ RPs aimés par les autres : : 42

✖ Age du perso : 28
✖ Sexe du perso : Masculin
✖ Spécialisation(s) du perso : //
✖ Club du perso : Solitaire (maybe)
Saino Shisoka
Saino Shisoka

Je suis un
professeur

Sam 21 Mar - 1:11
Le 13 Mars… Vendredi 13, pour être plus précis. La roue du destin va-t-elle jouer de malchance aujourd’hui ? Ou, va-t-elle se montrer clémente et laisser aux pauvres innocents que nous sommes des moments de gloire ? Au fond, je m’en fous un peu : je ne suis pas superstitieux. En soit, c’est une journée comme les autres : l’aurore orangée du matin vient pointer le bout de son nez, accompagné du vol de quelques oiseaux divers et des cris des commerçants voulant vendre désespérément leurs produits. Une température agréable vient me réchauffer le dos, telle une douce étreinte, et le vent frais vient agrémenter ce début de journée d’un peu de peps. En soit, c’est une excellente journée qui s’annonce. Je prends le bateau pour parcourir le trajet quotidien jusqu’à Yuukou, en ne manquant pas de relire mes fiches afin d’être fin prêt pour les cours que je vais donner aujourd’hui. Le sujet du jour sera la philosophie de la guerre. Un sujet bougrement intéressant je trouve, surtout pour un ancien militaire. La guerre est-elle inscrite dans nos gènes ? Pourquoi faire la guerre ? Dans quels buts, quels idéaux ? Est-ce mal ? Tout un tas de questions, dont je vais tenter d’apporter une réponse pour mes petits élèves. Enfin, ce sera à eux de trouver leur réponse, après tout, l’intérêt de la philosophie est là.

Arrivé à l’école, je remarque dans mon agenda qu’il me reste du temps à tuer avant de donner mes cours. Ce n’est pas plus mal pour un vendredi. Les profs comme les élèves sont fatigués, et ne demandent qu’à se reposer, une chance que mon cours soit assez digeste. Un peu… comme un poulpe faisant la toupie. Me reste maintenant à trouver où et comment passer ces quelques instants. Dans une salle de classe ? Bof, je ne suis pas très enclin à cette idée. Rester dehors alors ? Le matin, c’est plus agréable de rester derrière quatre murs, surtout après l’un des énièmes cauchemars que j’ai fait… Alors, il ne reste plus qu’un choix de… Choix : Le self ! Calme, sans personne, et idéal pour être à l’aise, c’est si spacieux ! Je précipite mes pas vers le dit local, et une fois à l’intérieur, balance ma mallette sur une table, l’ouvre, sors une pile de papiers mal rangés et commence à relire. Après cinq minutes seulement, je me demande quelle est l’utilité de mon action, puisque je connais encore plus de chose que ce qui est marqué sur mes feuilles… Dès lors, je range rapidement mes fiches et commence à faire l’un de mes entrainement quotidien : faire le poirier sur deux doigts, en restant bien droit, le plus longtemps possible. Après dix minutes, j’entends des bruits de pas en provenance de l’entrée du bâtiment. Je me rassois sur ma place, et sors une ou deux feuilles pour faire semblant de travailler.

Il s’agit là d’une demoiselle que je n’ai encore jamais vue. Elle semble un peu paumée au début, du moins, c’est mon impression, mais elle ne daigne visiblement pas s’intéresser à moi, tant mieux. Je me demande cependant ce qu’elle peut bien faire ici… Quelques secondes après, un autre professeur pointe le bout de son nez. Pour être honnête, je ne me souviens plus de son nom. Il faut dire que j’ai un problème avec les visages à associer aux noms des gens avec qui je n’ai pas l’habitude de parler. En parlant de ça, j’entends de légers bruits de pas se diriger peu à peu la salle qui se remplit de monde. Et, à ma grande surprise, une figure bien connu de ma personne fit une entrée fracassante : Ryuu, l’élève star de l’école, si je puis dire. Mais que fais ce jeune garçon ici ?


Dernière édition par Saino Shisoka le Dim 29 Mar - 16:32, édité 1 fois
Élève de la filière de littérature
✖ Date d'inscription : 11/02/2015
✖ Messages : 451
✖ Yuus : 5690
✖ RPs aimés par les autres : : 0

✖ Age du perso : 19 ans
✖ Sexe du perso : Esquimaue
✖ Spécialisation(s) du perso : Langues et Écriture, Traduction
✖ Club du perso : Musculation
✖ Travail du perso : Assistante dans une Bibliothèque
Elely M. Lawley
Elely M. Lawley
Élève de la filière de littérature

Dim 22 Mar - 23:10
Vendredi 13. Un jour complètement identique aux autres ; tu te lèves super tôt, tu te prépares en essayant de pas mettre le jus d'orange dans ton bol et le lait dans ton verre. Tu vas te doucher et confonds le shampoing avec le gel douche, parce que le format des bouteilles est le même et que tu as la flemme de plisser les yeux pour lire. Tu vas mettre ton débardeur à l'envers et des chaussettes dépareillées. Tu vas passer le reste de ton temps à chercher ton téléphone et tes clefs, puis à rassembler tes affaires pour que ton sac contienne un minimum de choses. Puis tu vas dévaler les escaliers ainsi que traverser la cour à toute vitesse pour débarquer dans le bâtiment scolaire. Enfin, tu te rends compte que tu t'es trompé dans l'emploi du temps et que tu es devant ta salle de cours deux heures en avance.
Ouais, c'est la routine quoi. J'ai jamais été superstitieuse de toute manière.

Je soupire. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir foutre pendant deux heures ? Je ressors du bâtiment et décide de me rendre vers l'espace sportif. Après tout il fait bon, les oiseaux chantent, c'est un temps idéal pour regarder les gens se dépenser avec acharnement ! Je prend donc place sur un banc, puis laisse mes yeux et mes pensées partir un peu n'importe où. Et puis mon imagination fait le reste ; je regarde un mur d'escalade et visualise la chute d'un petit brun qui aurait pu être mortelle s'il était tombé de plus haut ; je dirige ensuite mon regard vers le terrain d’athlétisme et pense à la magnifique histoire d'amour qui se serait peut être produite si cette jeune métisse s'était arrêtée pour demander une bouteille d'eau à son camarade. Ça fait beaucoup de si, c'est justement ça que j'aime : exploiter toutes les possibilités qui s'offrent à moi lors d'une situation banale du quotidien. Il peut se passer tellement de choses, notre existence peut dépendre d'une décision que l'on est capable de faire en moins d'une seconde. Peut être que ce pigeon va rencontrer l'amour de sa vie aujourd'hui. Les gens trouvent ça bizarre, je trouve ça fascinant.
Moi il ne m'arrive jamais rien, et je préfère imaginer les histoires des autres.
Après tout, notre vie peut changer si brutalement. On ne sait jamais ce qui peut arriver aujourd'hui !

Ce petit jeu commence à me lasser, j'enfonce des écouteurs dans mes oreilles et ferme les yeux. Je reste sur ce banc pendant un certain moment en me retenant de bouger au rythme de la musique. J'ai l'impression d'avoir passé une éternité dehors, pourtant il n'est toujours pas l'heure d'aller en cours. Mon ventre produit alors un son assez étrange ; je ne me suis manifestement pas assez goinfrée ce matin. Comme il me reste du temps à tuer, je décide de me rendre au self. Il n'y aura pas grand monde, juste la nourriture, le vide, et moi. Je me lève enfin et je me dirige vers les bâtiments, satisfaite par cette perspective. Mais ma bonne humeur se fait misérablement écraser et enterrer à trois millions de mètres sous terre en entrant ; je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée. Une autre personne est arrivée avant moi, un professeur vu son apparence. Il fait une de ces têtes, il vient de courir un marathon ou quoi ?

Enfin, je m'en désintéresse rapidement et reporte mon attention sur la raison de ma venue : la nourriture. Je pars m'installer dans un coin du self avec un muffin, une pomme et un verre d'eau. Je commence par le fruit, et le mange pensivement. Pendant ce temps, un second professeur fait son entrée. C'est pas possible, il y en a encore beaucoup ?! Les deux adultes se semblent pas se connaître. Lorsque mes dents rencontrent le trognon, j'abandonne ma pomme et sors un carnet. Je commence à écrire tout ce qui me passe par la tête. C'est à ce moment qu'une dernière personne fait son entrée. Je lâche un soupir, moi qui cherchait du calme... Oh, mais cette fois son visage m'est familier. Je crois que c'est quelqu'un de populaire car membre du conseil des élèves, mais je n'arrive pas à me rappeler de son nom.
Je croque dans le muffin puis reprend mon écriture et commence à décrire le self, l'ambiance et la situation. On verra bien quelle sorte d'aventure peuvent vivre ces quatre personnages.

Féminité sacrifiée pour cacher son secret. Ne vous fiez pas aux apparences.
✖ Date d'inscription : 17/11/2014
✖ Messages : 2202
✖ Yuus : 48241
✖ RPs aimés par les autres : : 44

✖ Age du perso : 21 ans
✖ Sexe du perso : Féminin
✖ Spécialisation(s) du perso : Piano et chant
✖ Logement : Appartement n°1 situé en ville.
✖ Poste scolaire : Membre du conseil des élèves
✖ Club du perso : Escalade
✖ Travail du perso : Mannequin à mi-temps
Ryuu Rose Callyum
Ryuu Rose Callyum
Féminité sacrifiée pour cacher son secret. Ne vous fiez pas aux apparences.

Ven 27 Mar - 15:49
B
IP…BIP…BIPPP….BIPPPP…BIPPPPPPPPPP… Si les réveils pouvaient parler, je suis sûre qu’il ne serait pas là, posaient comme des cons sur notre table de nuit à gueuler pour nous réveiller ou à attendre qu’on daigne les éteindre. Ryuu, elle, soupçonne son réveil de comploter contre elle. Après tout, c’est vrai quoi, il est là, le cul posait sur sa table de nuit, à la regarder dormir puis d’un coup, comme ça, sans crier garde, il se met à gueuler comme si le feu était en train de consumer le lit et qu’elle devait se lever rapidement. Le pire étant qu’une bip une fois, deux fois… puis trois fois et étrangement, vous avez l’impression que les « bip » deviennent plus bruyants et rapprocher, comme une bombe prête a exploser. Un complot je vous dis ! Un complot.

L
a jeune femme qui occupe l’appartement tend finalement le bras, tâtant au hasard à la recherche du fameux réveil pour le faire taire jusqu’à lundi prochain. Vendredi 13. Date mythique, à double tranchant. Soit chance vous sera apporter, soit malheur, comme une ombre maléfique vous suivant partout où vous mettez les pieds jusqu’à ce que vous décidiez de vous coucher, vous murmurant des choses négatives pour vous apporter la poisse et vous faire faire des conneries passant pour de la maladresse dû au manque de sommeil. La jeune rose tendit davantage le bras, ne trouvant pas l’appareil qui commence à lui péter les oreilles. Elle arrive finalement à l’attraper, mais trop prêt du bord du lit, elle s’éclate finalement sur le sol, l’embrassant presque avec amour, le coussin la suivant dans sa chute, tombant avec lourdeur sur sa tête, suivi de prêt du réveil qui tomba sur ce fameux coussin. Complot, ne vous l’avais-je pas dis ?

I
l faut croire que ce vendredi 13 ne sera qu’une suite d’ennuis pour la rose. La cloche du destin vient de sonner et son ange gardien vient de se changer en démon. Quelle poisse. Dans un râle, Ryuu ressemble ses quelques forces pour se relever, elle s’assoit sur le lit et se frotte le visage, les cheveux roses en pagaille, la joue rouge suite aux dernières heures de sommeil. Elle balaie la pièce du regard et se lève finalement pour ouvrir son placard. Comment va-t-elle s’habiller ? La jeune femme soupire, regardant sa penderie de droite à gauche, de gauche à droite. Elle mourrait d’envie d’enfiler une robe, mais elle ne pouvait pas. Elle se résigne finalement à choisir un jogging, encore et toujours. C’est ce qui marque moins ses formes au niveau des jambes. Elle s’empare également d’un débardeur ample et d’un sweat. Elle va encore s’habiller de la façon la plus sexy du monde. On sent l’ironie dans cette phrase ou je dois insister davantage ?

U
ne fois habillée, elle se coiffe vite fais et attache ses cheveux en queue de cheval pour être plus à l’aise. Aujourd’hui, elle a une journée chargée, cours de violon, français, sport, puis elle veut aussi faire un tour au gymnase pour abuser en toute tranquillité des murs d’escalades. Dans tous les cas, la première étape est déjà de se rendre à l’école. Bon dieu, qu’est-ce qu’elle resterait bien sous sa couette. Elle sort de chez elle après avoir voler son sac de coup à son canapé qui ne voulait pas le lâcher, puis elle s’aventure dans le port pour grimper sur la navette qui l’a mène jusqu’à l’académie. Une fois arrivée, cours de violon. Joie. Il faut dire qu’elle galère avec cet instrument. Quelle idée aussi de vouloir apprendre à en jouer. Son heure de cours passa vite et son ventre lui rappela grossièrement qu’elle n’a rien avalé ce matin. Elle s’aventure dans la cours, puis finalement dans le self où se trouvent déjà deux personnes, dont une qu’elle connait. Quoi qu’il fout là le prof de philo ? La rose s’approche de lui après avoir jeté un coup d’œil à la rouquine qui se trouvait dans un coin de la salle.

« Hoï Sensei, qu’est-ce que vous faite là ? » dit-elle en le regardant de haut en bas. Elle le contourne puis s’empare d’un plateau et s’aventure dans l’allée disposant de divers trucs bidules à manger. Elle pose sur son plateau un donuts, un muffin,  pépite suisse chocolat et une pomme avant de revenir vers le prof qu’elle regarde dans les yeux. Elle vient de se souvenir d’une chose. Elle pose son plateau sur la table et fouille dans son sac pour en sortir une écharpe avec des dessins de poulpes trop mignons vêtus de nœud papillons, de couronne et d’autres choses. « J’ai pensé à vous en voyant cette écharpe dans la vitrine d’une boutique. Evidemment, c’est un cadeau foulaire mais, ça peut tenir chaud l’hiver sous la couette devant un film. » Elle sourit légèrement et s’empare de nouveau de son plateau pour s’éloigner et laisser le professeur tranquille, mais elle fut coupé dans sa marche par bruit fracassant, faisant vibrer les murs, le sol. Par reflexe, la rose se crispe et cherche d’où provenait se vacarme. Une explosion ? Cela venait de la cours. La jeune femme repose son plateau et se précipite vers les fenêtres visant la cours et observa un spectacle à couper le souffle. Non pas par beauté, mais par…c’est indescriptibles.  La jeune rose s’apprête à sortir pour rejoindre les professeurs et surveillant déjà dehors, mais elle fut interrompu dans sa marche quand de nouveaux bruits sinistres se firent entendre, suivi du corps des personnes dehors tombant, inconscientes, surement morte pour certains, lourdement sur le sol, dans une mare de sang… Ryuu recula et referma la porte derrière elle en posant une main sur la fenêtre, sans trouver quoi que ce soit à dire alors qu’une voix se faisait entendre dans le micro qui résonne dans toutes l’école…


Je suis un professeur
✖ Date d'inscription : 23/12/2014
✖ Messages : 442
✖ Yuus : 5906
✖ RPs aimés par les autres : : 42

✖ Age du perso : 28
✖ Sexe du perso : Masculin
✖ Spécialisation(s) du perso : //
✖ Club du perso : Solitaire (maybe)
Saino Shisoka
Saino Shisoka

Je suis un
professeur

Dim 29 Mar - 18:33
Quelques secondes après être entrée, le mannequin professionnel se dirige près de moi, et je devine à sa mine satisfaite qu’il a une petite connerie à me raconter. De quoi ajouter du peps, c’est adorable ! Cette popularité dont je jouis me comble un peu, je l’avoue. Je ne m’en cache pas, après tout, j’essaie vraiment d’aider les élèves, alors si j’ai un retour positif, c’est toujours ça de gagné. Bref, le jeune homme débute la conversation en me demandant ce que je fais là. D’un ton narquois, je lui réponds :

-« Bonjour ! Oui, ça va et toi ? Il se trouve que je travaille dans cette école, c’est incroyable n’est-ce pas ? Et toi alors ? Est-ce que… Tu viendrais ici pour te goinfrer en cachette ?! »

J’avais visiblement vu juste, puisque le buffet des gâteaux s’est vu violer, dépouiller de tout son être face à ce glouton sauvage. Dévorant ses proies, il revint vers moi, et me tendis une écharpe. Mais pas n’importe laquelle : une écharpe remplit de poulpe toutmignontoutchoupi avec des petits rubans. J’ai l’impression d’être une fangirl de ces animaux ! J’accepte l’écharpe avec plaisir en lui adressant un grand merci, lorsqu’une explosion se fait ressentir, faisant trembler tout le bâtiment. Des coups de feu, des hurlements, des fracas de verre sont perçus à travers tout l’archipel de Yuukou. Sans perdre une seconde, j’analyse la situation : probablement une attaque terroriste organisée. J’attrape le jeune homme que je porte d’un bras, l’appuyant sur mes épaules, et commence à courir derrière le buffet, saisissant la charmante demoiselle au passage. Je les couche sous le petit édifice afin d’éviter d’éventuelles balles perdues, leur ordonnant de ne pas se relever sans que je leur en donne l’ordre. Je pose ma main sur le buffet, sans voir ce qui s’y trouve, et ramasse deux fourchettes. Alors que je repère les possibles entrées et sorties du bâtiment, une voix se fait entendre, nous disant de rester dans nos locaux respectifs. La voix continue de nous indiquer la procédure à suivre, lorsque… Pan. Une balle, surement logée entre les deux yeux, la fit taire à jamais. Une voix plus imposante, certainement le chef de ce feu d’artifice, nous annonce alors qu’il vaudrait mieux nous tenir à carreau et de se faire discret, sous peine d’avoir la même sanction que notre condisciple. La situation est vraiment délicate. Ma priorité est d’assurer la sécurité des élèves, tout en arrêtant ces terroristes, quitte à y laisser ma vie. Et dire que je pensais que ça allait être une bonne journée… Intuition de merde !

Je regarde les deux élèves dans les yeux, sentant leur inquiétude, et leur sourit. Dans ces cas-là, il vaut mieux sembler serein afin de ne pas les inquiéter d’avantage.

-« Ne vous en faites, tout se passera bien. J’ai déjà vécu des crises plus graves à l’armée, il n’y a pas à s’en faire, vous repartirez vivants. Au fait, pourrais-je connaître votre nom, jeune fille ? Moi, je m’appelle Saino Shisoka, professeur de philosophie. »

La demoiselle dit s’appeler Elely. Drôle de nom, mais qui suis-je pour juger ? Je me lève afin de sécuriser les entrées, lorsque j’entends, mêlés aux tirs et hurlements divers, des bruits de pas venant dans la cafétéria. Un homme, surement seul. La porte étant trop éloigné de moi, je fais signe aux deux élèves de rester contre la paroi du buffet. La porte s’ouvre. Dès lors, je lève les mains et hurle :

-« Ne tirez pas ! Il y’a un professeur et deux élèves ici ! Je veux bien vous servir d’otage, alors laissez les deux élèves s’échapper, je vous en prie ! »

Malheureusement, quand l’homme entre dans la même salle que nous, je comprends que ce ne sera pas aussi simple. Un grand gaillard, semblant stressé aux premiers abords. Normal, il a une bombe collée au ventre, avec un détonateur dans la main. Si monsieur s’énerve trop, BOUM ! Plus d’école. D’ailleurs, il me demande poliment « de fermer ma gueule et de coller ma putain de sale tronche contre la table, sinon, boum ». Je m’exécute, et colle mon front contre la table, en jetant un coup d’œil à mes élèves. Je leur souris, le plus naturellement possible tout en réfléchissant. Pour être honnête, je n’ai jamais vécu de situation aussi terrible… L’homme s’avance vers les deux condisciples, les forces à se lever, et les place juste en face de moi, fronts contre la table, mains sur la tête.

Le temps défile lentement. Le moindre petit grésillement ressemble à un char dévalant une pente, avec la mort dans son canon. L’hymne d’un destin perdu, certainement. Soudainement, un flash m’apparait. Encore une vision des guerres que j’ai mené. Je revois notre instructeur, qui nous donnait un cours de manière assez sévère. Ce grand monsieur moustachu nous expliquait que, fasse à un ennemi qui semblait maitriser totalement la situation, la seule option était de jouer sur la psychologie. Mais oui ! Dès lors, il suffirait de faire pression sur l’homme qui nous tient, afin de modeler à notre guise !

-« Elely, Ryuu, j’ai un plan un peu fou à vous proposer, leur chuchote-je. Si vous êtes prêts à l’exécuter, soufflez ou reniflez. »
Féminité sacrifiée pour cacher son secret. Ne vous fiez pas aux apparences.
✖ Date d'inscription : 17/11/2014
✖ Messages : 2202
✖ Yuus : 48241
✖ RPs aimés par les autres : : 44

✖ Age du perso : 21 ans
✖ Sexe du perso : Féminin
✖ Spécialisation(s) du perso : Piano et chant
✖ Logement : Appartement n°1 situé en ville.
✖ Poste scolaire : Membre du conseil des élèves
✖ Club du perso : Escalade
✖ Travail du perso : Mannequin à mi-temps
Ryuu Rose Callyum
Ryuu Rose Callyum
Féminité sacrifiée pour cacher son secret. Ne vous fiez pas aux apparences.

Lun 11 Mai - 22:38
P
ourquoi ?! Dites-moi pourquoi Ryuu n’a pas pris la décision de rester coucher ce matin ? Qu’importe ce qu’elle fait, elle arrive toujours à se mettre dans des situations invraisemblables et on peut dire que celle-ci est quelque peu périlleuse, dangereuse, voir même une peine perdue. Quelles sont leurs chances de s’en sortir indemne ? Pas des masses, on est d’accord. Le bruit des coups de feu à répétition résonnés encore dans le crâne de la rose. L’instant avait été d’une telle violence, sans prévenir qui plus est… Elle était là, planquée derrière le buffet alors qu’elle venait de quitter du regard le visage de son professeur de philosophie qui malgré la situation lui offrir un sourire qui se voulait surement rassurant, mais il avait l’effet inverse. Il fallait être fou pour sourire ainsi dans un moment pareil, où juste ne pas savoir comment s’en sortir.

L
a dragonne passa légèrement la tête par-dessus le buffet alors que Saino venait de le quitter pour s’avancer dans la pièce, elle observait la pièce, le ventre noué, la gorge serrée, inquiète à l’idée que quelque chose de mal arriver au jeune homme. Ouai. Elle ne s’inquiète même pas pour elle. Mais pour lui. C’était son rôle d’aller au-devant du danger pour protéger ses élèves, encore plus s’il a fait l’armer et assister à bons nombres de guerres, mais l’inquiétude reste malgré tout encrer profondément dans les entrailles. Ryuu tourna le visage vers Elely qui semblait mal en point, paniqué. Il fallait qu’elle se calme, qu’elle respire, ce que lui murmura la rose qui posa une main sur son épaule alors qu’elle reposa le regard sur le professeur alors qu’un homme armé entra dans la pièce, le torse et le ventre entouré par une bombe… Attends… UNE BOMBE ?! Ce dernier expliqua d’une simple phrase que le moindre mouvement suspect et c’était… BOUM… Plus d’école, ou du moins, tout ce qui se trouve autour dans un petit rayon, de quoi faire beaucoup de dégâts. Il força le professeur à coller son front contre une table et invita Elely et Ryuu à faire de même… Tu parles d’une invitation. Elles s’exécutèrent et la dragonne se lacéra la lèvre inférieure d’un coup de canine bien trop aiguisée pour une dent. Elle réfléchissait à un moyen de se sortir de cette situation. Mais que pouvait-elle faire ? Elle n’avait pas autant d’expérience que Saino en la matière et elle était faible dans le sens où tout ce qu’elle sait faire, c’est grimper, courir, jouer la comédie, jouer de la musique et chanter ou encore poser pour des photos. L’homme gardait l’entrée, tenant une MP40, autrement appelée MaschinenPistole 40, une mitraillette automatique, chargée de 9 millimètres. Une précision foireuse, mais une très bonne cadence avec une capacité de 32 balles. Ce qui est étrange, c’est que la MP40 est une arme utilisée durant la Seconde Guerre mondiale et la production depuis, a diminué énormément, cette mitraillette a même était remplacée par mieux, la galil par exemple. Ce qui indique que ces hommes, ont soit, très peu de moyens, soit qu’ils ont de grandes capacités pour trafiquer leurs armes et les rendre plus « productive ». Mais si on part du principe que financièrement, ils sont limités, cela veut aussi dire que la bombe que porte l’homme autour de lui est soit un leurre pour faire peur, soit une bombe à petite portée.

C
e qui peut être étonnant pour une fille, c’est que Ryuu s’y connaît très bien en arme à feu, simplement parce que c’est une de ces craintes. Depuis le jour où elle a tenu pour la première fois une arme à feu et tué deux personnes avec, elle n’a pu s’empêcher de se renseigner et d’en apprendre encore et encore. Continuons cette examination… Elle regard l’homme de haut en bas et constate qu’il porte à la taille un autre chargeur de 32 balles. Le problème, c’est qu’on ne sait pas combien de balles il a dans son chargeur actuel. Il a dû tirer quelques balles, ce qui voudrait dire qu’il lui en reste environ 10, peut-être moins, si on considère qu’une minute suffit à tirer 500 à 600 balles de cette arme. Une simple pression doit surement libérer une vingtaine de balles. Ce qu’il faut savoir maintenant, c’est si l’homme est doué pour tirer et s’il vise rapidement ou si c’est un gros bourrin qui tire en levant son arme pour arroser tout ce qui se trouve devant lui. Dans la seconde option, cela voudrait dire que si Saino ou elle-même tente quelque chose, ils auraient très peu de risque de se faire toucher, surtout s’ils renversent la table qu’ils ont devant eux et la pousse violemment contre l’homme en question…

E
lle appuya son front contre la table et ferma les yeux un instant pour se calmer, son cœur s’emballait, la situation devenait de plus en plus stressante, angoissante… Après tout, c’est vrai, pourquoi chercher une solution alors que la plus simple, c’est de mourir ? Elle avait eu une vie plutôt satisfaisante, elle avait pu chanter, jouer du piano, de la guitare, et elle apprenait même à jouer du violon. Elle était un mannequin reconnu. La seule chose qu’elle regrette encore aujourd’hui, c’est de ne pas s’être encore pardonné pour la mort de sa belle-mère. Elle soupira discrètement, puis la voix de son professeur vient la couper dans ses pensées, la faisant légèrement sursauter. Ryuu releva le regard vers le jeune philosophe, sans décoller son front de la table, puis elle tourna le regard vers Elely, elle avait les yeux fermés. S’est-elle évanoui ? Dans un sens, ce serait une bonne chose pour elle. Elle tourne de nouveau le regard vers Saino et l’écoute attentivement.

« Elely, Ryuu, j’ai un plan un peu fou à vous proposer, leur chuchote-je. Si vous êtes prêts à l’exécuter, soufflez ou reniflez. »

U
n plan ? Dans une situation pareille ? A part draguer le gars qui tient l’armée et lui proposer de coucher pour le divertir un peu et baisser sa garde, elle ne voit pas des masses. Dans tous les cas, cela ne coûte rien d’essayer. Elle inspire légèrement et expire doucement, de manière à souffler discrètement, lui donner un petit signale…


Je suis un professeur
✖ Date d'inscription : 23/12/2014
✖ Messages : 442
✖ Yuus : 5906
✖ RPs aimés par les autres : : 42

✖ Age du perso : 28
✖ Sexe du perso : Masculin
✖ Spécialisation(s) du perso : //
✖ Club du perso : Solitaire (maybe)
Saino Shisoka
Saino Shisoka

Je suis un
professeur

Mer 13 Mai - 1:04
Dès à présent, c’est l’étape la plus importante. A la moindre erreur, je me fais bouffer, et les élèves avec. Si encore mon cadavre pouvait suffire à les faire partir, je n’hésiterais pas. Mais si les étudiants de l’Académie courent un grave danger, je me dois d’être à la hauteur pour les sauver. Ces deux-là au moins. Pour les autres, ils devront compter sur leur ingéniosité, ou croiser les doigts. Je ne sais pas ce que croiser les doigts peut apporter de plus, mais pourquoi pas. Bref, faisons le point sur les éléments actuels. Elely s’est évanouie, Ryuu semble me faire confiance, une bonne chose. Bien qu’il ait été secoué, il semble garder la tête sur les épaules, malgré le fait qu’on ressemblera peut-être tous à des gruyères d’ici cinq minutes. D’après mes observations, le terroriste possède une bombe qui ferait sauter, au grand max, uniquement le bâtiment, donc dans le pire des cas, quatre personnes. Ou alors, c’est une fausse, mais il a l’air bien trop stressé pour n’avoir qu’un jouet sur le ventre. De plus, c’est hypothèse est peu plausible, car en général, la cafétéria est un lieu remplit, ils pensaient surement y trouver la majeure partie des écoliers et profs, peut-être même le directeur lui-même. Je dois donc trouver le moyen d’éliminer ce danger. Un second point me pose problème. Son arme. Un M16. Bien que l’arme un peu vieillotte soit meurtrière entre les mains d’un professionnel, elle est, justement, trop vieille pour être encore sur le marché légalement. Alors, contrefaçon ? Comment l’arme aurait-elle pu passer les contrôles ? Un des membres des terroristes seraient dans le coup ? Non, vu le canon embrayé et déréglé du pistolet mitrailleur, je dirais qu’il a plutôt été conçu sur l’île même, et que les pièces auraient été livrée pendant le tour de garde d’un des membres de la sécurité qui se révèle être un terroriste. Je commence à y voir un peu plus clair dans cette histoire… Il me manque le motif, cependant, et le qui, surtout.

Bon, en admettant que tous mes dires soient corrects, l’arme ne représente plus un danger pour moi. Le principal élément à risque se trouve être la bombe, toujours et encore. Quel est le meilleur moyen de la désamorcer ? Je ne peux pas lui demander de la retirer, de me la filer pour vérifier un truc, de casser la machinerie, et de lui refiler. Il va falloir innover, et pour cela, je vais devoir fouiller dans mon passé pour trouver un truc… Alors, des scènes effroyables défilent dans ma mémoire, me causant au passage de grosses secousses que je tente de cacher. Des meurtres, des tueries… Bordel, on s’est bien démerdé pour sortir de trucs horribles, mais comment ? Comment ?! Pendant ma période de réflexion, j’entends l’homme chuchoter à son talkie-walkie, et cette simple action fit jaillir un éclair face à moi. Deux prisonniers. Lui, et moi. Une mission qui a été désertée sans qu’on soit au courant, certainement. Je… On… Oui, c’est ça ! L’homme était au téléphone, mon camarade fit semblant qu’il avait une crise, et… Euréka ! La voilà, la ruse à utiliser ! Mais je dois m’assurer que Ryuu saura tenir son rôle dans le plan… Je jette un regard furtif en sa direction, et remarque qu’il semblait analyser la situation. Intéressant, il ne se laisse pas faire, le bougre. Un talent de fin stratège se cacherait-il dans le corps de rêve du jeune homme ? Trêve d’analyse en ces lieux, de ma voix la plus basse possible, j’interpelle le jeune homme.

« -Lorsque je hurlerai « Now », tu le frappera de toutes tes forces soit au sommet du crâne, soit sur le front, soit au menton. Je t’avoue que ça va être à toi d’improviser.  Soupire si tu es ok. »

Un long soupire se fit ressentir après quelques secondes de réflexions. L’heure était venue de passer à l’action… Je saisi la fourchette que j’avais mis dans ma poche, et me la plante d’un coup sec dans le bras pour saigner. Suffisamment pour suffire à questionner sur l’existence potentiel d’un mal. Je laisse le sang se déverser sur le sol, et commence à hurler et à me tortiller sur moi-même. Voyant ma détresse, l’homme se dirige vers moi. Je suis son otage, il doit me garder en vie le plus longtemps possible, c’est donc son rôle de venir voir. Lorsqu’il est assez proche, je me laisse tomber à terre et roule en balbutiant incompréhensiblement. Alors qu’il tend sa main pour me toucher, je bondi en un éclair, saisi la main porteuse de l’arme, et la bloque sur la table à l’aide de la fourchette que je plante dans celle-ci. Notons que s’il n’est pas K-O, il mourra de MST. Je passe sous son corps qui se tortille, en profitant de l’effet de surprise et de peur qui s’est installé chez lui, saisi son autre main, et la plaque sur la table avec mon bras saigné. Je relève légèrement mon corps afin qu’il ne touche plus le sol, et exerce une pression suffisante sur sa colonne vertébrale pour le bloquer. Même l’homme le plus athlétique au monde ne pourrait se dégager de cette prise. Maintenant, c’est à Ryuu de réussir son coup. Je sais qu’il le peut.

« -NOW !!! »

Je hurle de toutes mes forces, mais il ne semble pas réagir sur le moment. Merde ! Pour lui aussi ça a été trop vite ?! Cette position est dure à tenir pour moi, surtout avec un bras amoché. Encore une pincée de secondes, et je lâche prise, et il nous tue.

« -…Ny…Nyaaaah ! Bouge… Tes fesses !! Allez, fraaaappe ! T’es un mec, ou pas ?! »
Féminité sacrifiée pour cacher son secret. Ne vous fiez pas aux apparences.
✖ Date d'inscription : 17/11/2014
✖ Messages : 2202
✖ Yuus : 48241
✖ RPs aimés par les autres : : 44

✖ Age du perso : 21 ans
✖ Sexe du perso : Féminin
✖ Spécialisation(s) du perso : Piano et chant
✖ Logement : Appartement n°1 situé en ville.
✖ Poste scolaire : Membre du conseil des élèves
✖ Club du perso : Escalade
✖ Travail du perso : Mannequin à mi-temps
Ryuu Rose Callyum
Ryuu Rose Callyum
Féminité sacrifiée pour cacher son secret. Ne vous fiez pas aux apparences.

Jeu 14 Mai - 14:17
O
n ne peut pas vraiment dire qu'elle était prête pour ce genre de situation sanglante et mouvementée et encore, elle avait de la chance, elle ne se retrouvait pas seule face à ce type, sorti de nulle part, décoré d'une magnifique bombe.

« -Lorsque je hurlerai « Now », tu le frapperas de toutes tes forces, soit au sommet du crâne, soit sur le front, soit au menton. Je t'avoue que ça va être à toi d'improviser. Soupire si tu es ok. » Même si elle n'avait pas vraiment tout analysé, elle soupire en signe d'approbation. Tout ce qu'elle avait compris et entendu, c'était « improvise » et « hurlerai now »… ça promet. La jeune femme resserre ses doigts actuellement croisés sur sa tête et tourne le regard vers le professeur de philosophie avant de le voir se planter une fourchette dans le bras, arrachant un sursaut à la rose qui reste malgré tout, silencieuse et discrète pour ne pas éveiller les soupçons du terroriste. Elle fronce les sourcils et se mord la lèvre inférieure, était-il fou ou fou ?! Cela ne lui laissait plus trop le choix en fait. Il n'attend rien pour entendre une engueulade telle qu'il n'en a jamais entendu, même à l'armée.

L
a dragonne reporte son attention vers l'homme armé qui se rapproche d'eux, interpellé par les plaintes de douleur du prof, est-il naïf à ce point ?! D'une certaine façon, ce dernier joue plutôt bien la comédie si on le regarde se tortiller sur lui-même et se rouler sur le sol tel un enfant qui vient de s'éclater l'orteil sur le pied d'une table. Aussi vite qu'il n'en faut pour dire « aie », Saino se relève tel un éclair et après quelques mouvements bien trop rapides pour la rose, il arrive à maîtriser l'homme. La jeune femme regarde le prof, puis l'homme armé et vice-versa. Il venait de se passer quoi ?! Ryuu n'entendit même pas le poulpe hurlait, tellement elle était partie loin, bouleversée, perdue. En réalité, la situation lui rappelé vaguement ce qu'il s'était passé dans sa jeunesse.Et si sans le vouloir, elle tuait ce type ? Même s’il le mérite surement, ce n’est pas à elle de décider qui doit vivre ou mourir.

E
lle lève une main pour se frotter les cheveux alors que le professeur peine de plus en plus à maintenant sa maitrise sur l’ennemie. « -…Ny…Nyaaaah ! Bouge… Tes fesses !! Allez, fraaaappe ! T’es un mec, ou pas ?! » C’était bien ça le problème, elle n’est pas un mec, elle est une fille. Une vraie de vraie. Un homme aurait peut-être savouré cet instant de gloire suite à ma mise en KO d’un adversaire, mais une femme, elle… C’est différent. Partie bien trop loin dans ses pensées, Ryuu fixe la scène d’un regard absent, jusqu’à ce qu’un bruit strident se fasse entendre, qu’une vitre se brise et que quelque chose vienne frôler une des côtes droite de la rose. Une balle perdue ?! Qu’importe, la douleur venait de la ramener à la réalité. Elle s’empare d’une carafe d’eau en verre, comme toutes celles disposées un peu partout dans le self, sur les tables, puis elle l’éclate sur la tête de l’ennemie en priant que cela ne le tue pas. Dans tous les cas, il était bel et bien KO cette fois-ci. Elle ouvre la main de ce dernier et s’empare de la télécommande qui y était logée. Télécommande qui doit certainement servir à faire exploser cette foutue bombe.

R
yuu lâche un soupir de soulagement et s’adosse contre le mur en constatant que son t-shirt commençait à s’imbiber de son sang sur le côté droit. Au vue de la douleur, la balle l’avait surement frôlé, du moins c’est à espérer. Elle quitte son t-shirt du regard et reporte son attention sur le professeur, lui aussi s’était blessé. Il s’était planté une fourchette cet idiot. La rose se redresse et attrape son sac pour en sortir diverses choses. Compresses et sparadraps. Elle utilisait les deux pour faire ses bandages autour de sa poitrine, comme quoi, c’est pas plus mal de se faire passer pour un mec.


« Venez là, je vais vous nettoyer la plaie et vous faire un pansement pour stopper le saignement. »


HRP : Tu as une ouverture pour découvrir que c'est une fille.



Contenu sponsorisé


Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
Peur et sang [Event] [Groupe 6]
Peur et sang [Event] [Groupe 2]
[Entrée de l'école | Groupe 5] Peur et sang
Événement un : Peur et sang
[ Event - Groupe 1 ] TA TA TAAAN!

Afficher la navigation

Anonyme
Il parait que Ryuu Rose Callyum a fait de la télé-réalité... Il baisse dans mon estime !

Maître Corbeau
On aurait croisé Sting Stark dans le couloir avec une plaquette sur une opération de changement de sexe. Était-il une femme ou souhaite-t-il le devenir ?

Batman Portugais
Il parait que Leah A. Parker ferait certaine chose pas très catholique au professeur de Math pour garder une bonne moyenne !

Un fan anonyme
Himeka, l'ancienne super Idole japonaise, dormirait encore avec son doudou en suçant son pouce !

Top modèle
Eikichi Onizuka serait célibataire et rechercherait une petite amie, afin de combler son quotidien !

L'archiviste
Derrière le nouvel élève Kira Akuma Iruya se cacherait... Un démon ? En tout cas, les bleus qu'on peut voir sur quelques racailles semblent montrer qu'il sait se défendre quand on l'agresse...

Kanra
Le petit Kira aurait fondu pour une certaine élève de la filière sportive, fascinant non ?

Anonypoulpe
Katsu Aonori aurait, par le passé, sauvé un bébé phoque d'une attaque de morses.

Le Corbeau Bleu
Il paraîtrait que Eikichi Onizuka a ce caractère de merde, pour dissimuler un Coeur d'ange qui le laisserait paraître pour un garçon facile

Le corbeau bleu
J'ai entendu dire que le petit Kira lancerait volontairement des rumeurs sur lui pour attirer l'attention parce qu'il se sent seul et se trouve inintéressant.

Papillon noir
Gumo Zero utiliserait un faux nom pour cacher son passé d'escorte boy.

12.05.15
Un système de vote pour les réponses rps que vous adorez a été mit en place, pour plus d'informations, rendez-vous Ici.

12.05.15
Un compteur de mots est désormais disponible. Pour plus d'informations, rendez-vous ici

. . .


10.05.15
14 comptes inactifs depuis deux mois, supprimés.

10.05.15
Les résultats des votes aux tops sites sont disponibles pour la semaine du 3 au 10 Par ici.

10.05.15
Les membres possédant un travail à mi-temps ou étant professeur/membre du personnel, ont été crédité pour le mois de mai de 1500 Yuus.

10.05.15
Nouveau concours de prédéfinis, inscriptions et informations Par ici.

. . .


02.05.15
Trois nouvelles filières ouvrent à Yuukou ! La filière du droit et de la politique, la filière technologique et mécanique et la filière militaire ! Pour plus d'informations, rendez-vous à la fin de ce sujet

01.05.15
Yuukou fête ses 6 mois de vie, merci à tous !

01.05.15
Les loyers ont été prélevés.

01.05.15
Supression des comptes fantômes. On passe de 86 à 72 membres. ♥

01.05.15
Un nouveau Tops membres du mois est disponible. On félicite Kjeel Ashcroft pour sa présentation du mois,Jeungo Iseul qui a été élue membre du mois, Kiba Zaraki qui est élu ChatBoxeur du mois, Milo Lafferty, élu Roliste du mois pour son activité et la qualité de ses écrits et le RP du mois est le Rp de Milo et de Shelby : ICI. Félicitations ♥

30.04.15
Design n°3, installé, entièrement réalisé par Ryuu Rose Callyum.

30.04.15
De nouvelles rumeurs sont disponibles dans la Rumeurs'Box.

30.04.15
Désormais vous pouvez trouver des informations sur la météo de la semaine dans l'onglet " La météo ".

. . .


07.03.15
Recensement effectué. Suppression de 49 comptes. On passe donc de 100 membres à 51. ♥

01.12.14
Ouverture du forum au publique.

11.05 au 24.05
Automne


Les températures commencent à chuter à l'approche de l'hiver, petit à petit. Comptez entre 14° et 18° cette semaine, avec quelques nuages aidant le soleil, timide ces derniers temps, à se cacher. N'oubliez pas votre parapluie, il se pourrait que quelques gouttes viennent nous embêter, dansant avec la foudre !
Suivez-nous !


Vous avez la possibilité de nous suivre sur notre page facebook, dédiée au forum et à toutes l'actualité !